Le commerce électronique à l’ère de la COVID-19
Article By : Ahmed Alhoussein Abassi, Eya Djeghoubi Abassi
A l’ère de la pandémie de covid-19, les pays qui ont encouragé le
commerce électronique et le paiement en ligne, ont bien profité sur le plan
économique.
Ainsi, même dans les pays traditionnellement réticents vis-à-vis le
commerce électronique en général et l’achat en ligne en particulier, le commerce
en ligne est devenu indubitablement en hausse.
La Tunisie, n’était pas prête pour s’adapter avec la crise mondiale surtout
que le citoyen tunisien n’adopte pas généralement la culture du commerce
électronique.
Mais, d’un autre coté « La Tunisie était l’un des premiers pays arabes et
africains ayant promulgué une loi réglementant la stratégie du commerce
électronique».
Le commerce électronique est défini comme « toute activité commerciale
qui a lieu par l’intermédiaire d’appareils électroniques (surtout des ordinateurs)
branchés en réseaux. Il s’agit notamment des transactions commerciales
conclues sur Internet, les systèmes de paiement et les opérations bancaires, le
commerce de bien et de services et les systèmes électroniques
d’approvisionnement et de reconstitution de stocks.»
Le commerce en ligne a enregistré une ascension après que le
confinement général a été décrété en Tunisie le 22 Mars 2020.
Avec les mesures de confinement, le commerce électronique est
rapidement devenu plus important.
Le numérique, grand gagnant du confinement.
En effet, le citoyen Tunisien s’est tourné vers l’achat en ligne et les ventes
en lignes ont augmenté suite à la pandémie de COVID19.
La pandémie de Covid 19 a accélérée le passage à un monde plus
numérique.
A côté des instruments de paiement traditionnels comme le chèque, la
lettre de change, les nouveaux instruments de paiement en ligne continuent à
évoluer et à progresser puisqu’aujourd’hui on peut tout acheter sur internet.
Dans ce cadre, le législateur tunisien prévoit dans le code des obligations
et des contrats que « Le contrat par correspondance est parfait au moment et
dans le lieu où celui qui a reçu l’offre répond en l’acceptant.»3
Ainsi, le législateur dès 1906, date à laquelle le code a été promulgué, a
réfléchi déjà aux contrats par correspondance, c’est-à-dire finalement la
conclusion des accords à distance.